Les Poursuites bâillon et l’exercice de la profession journalistique
entrevue accordé au Conseil de presse du Québec
25 octobre 2012
Le Magazine du CPQ s’est entretenu avec trois experts, provenant de divers domaines et aux opinions assez divergentes, à propos de ce que l’on appelle, en langage courant, les SLAPP (acronyme anglais pour Strategic lawsuit against public participation), et que l’on appelle en français les poursuites-bâillons.
Comme vous le verrez, nos trois experts, Me Raphaël Lescop, Pierre Noreau et Normand Landry, ne s’entendent pas toujours sur le sujet: son importance, sa gravité, l’efficacité de la loi québécoise visant à empêcher ce genre de poursuites, etc.
Est-ce que l’on assiste à une judiciarisation d’enjeux qui devraient être débattus dans la sphère publique? Est-ce que la loi anti-SLAPP québécoise permet adéquatement de protéger le public, les journalistes et les médias de ces poursuites? Existe-t-il un « chilling effect » au sein des médias québécois, par crainte de poursuites? Devrait-on aller plus loin que ce qui est déjà prévu par la loi québécoise (54.1)?
Ce contenu a été mis à jour le 7 avril 2015 à 9 h 21 min.